La « Sécu » pillée par l’état, pour d’autres buts

 

Le remboursement de la « dette sociale », sert-il d’autres objectifs ? Par ailleurs: qui l’a générée et pour le compte de qui ? Cette ligne discrète, sur votre bulletin de paie, vous fait acquitter une contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).  Cette contribution, à laquelle il faut ajouter une partie de la contribution sociale généralisée (CSG), est directement versée à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES).

D’après l’échéancier initial, le déficit de cette caisse devait être remboursé d’ici à 2024. Or, la crise du coronavirus a changé la donne. Le projet de loi relatif à la dette sociale et à l’autonomie, actuellement en discussion au Parlement, prévoit de transférer 136 milliards d’euros supplémentaires à la Cades. Ce qui repousse l’extinction de la CRDS à 2033. Le projet de loi qui doit entériner ce principe a déjà été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale et au Sénat et doit désormais être discuté en commission mixte paritaire.

Ce report pourrait être encore plus important puisque le gouvernement pourrait aussi décider que la dette “dite Covid” de 150 milliards d’euros pourrait aussi être transférée à la Cades, ce qui ferait vivre la CRDS jusqu’en… 2042.

La sécurité sociale est donc une véritable vache à lait pour servir d’autres objectifs, arroser les oligarques, financer la « médecine libérale », et nourrir les enfants des autres. En aucun cas, cette dette est causée par le poids des « vieux », mais plutôt par celui des « jeunes » importés !

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