On en parle très peu, comme si cela n’existait pas. Certains même disent qu’elle n’existe pas, ainsi que le racisme anti-blanc ! Heureusement qu’il reste quelques traces, de quelques procès, relatés par wikipédia, notamment.
En 1993, Marek Halter, (Juif Polonais et fraîchement naturalisé en 1980), ainsi que ‘le Figaro’, ont été tous deux condamnés pour diffamation publique et raciale après avoir publié une tribune sur le quotidien, mettant en cause la responsabilité du catholicisme sur le carmel d’Auschwitz.
En 1999, Jean Nouailhac, directeur de la publication de Hard Rock Magazine a été condamné pour délit de provocation à la haine à l’égard de la communauté chrétienne et appel à la haine antifrançaise, à la suite de la publication, sur le résumé du numéro de février 1997, du titre Communion (du groupe Eros Necropsique) et de la chanson Le Pouvoir (du groupe Oneyed Jack).
En 2011, l’Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) a été déboutée et condamnée à des dommages et intérêts63 dans le cadre de l’action qu’elle menait à la suite de l’exposition, par la Collection Lambert, du Piss Christ d’Andres Serrano.
Le 12 février 2013, à la suite de la renonciation du pape Benoît XVI, huit femmes de Femen France investissent, seins nus et couvertes de slogans hostiles au pape, la cathédrale Notre-Dame de Paris afin de faire sonner les cloches (alors exposées à l’occasion de leur restauration), avant d’être évacuées par le service d’ordre, sept d’entre elles étant également interpellées par la police. Cette action est condamnée unanimement par la classe politique. Eva Joly dénonce une action déplacée et « un manque de respect pour les croyants » ; le ministre de l’Intérieur Manuel Valls témoigne « de son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier » et parle de « consternation » face à « une provocation inutile », argument repris par la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem ; des critiques sont aussi exprimées par le maire Bertrand Delanoë, et les sénateurs de Paris Pierre Charon et Yves Pozzo di Borgo. Mgr Patrick Jacquin, recteur-archiprêtre de Notre-Dame, annonce avoir porté plainte pour « profanation d’un espace cultuel » et pour « coups et blessures ». L’AGRIF déclare porter plainte et demande la dissolution des Femen. Malgré les condamnations venant de plusieurs personnalités politiques, de nombreux plaignants et pétitionnaires s’étonnent que les activistes de Femen aient été « peu inquiétées après leur interpellation » par la police française »65. En mars, Inna et Sacha Chevtchenko affirment avoir « emporté un petit bout » de l’or en feuille appliqué sur l’une des cloches pour payer la réparation de « dents cassées », alors que, dans de précédentes déclarations, Inna Chevtchenko avait nié avoir abîmé la cloche. Sur cette affaire, le 13 septembre 2013, le tribunal de Paris demande le renvoi pour complément d’information à une date ultérieure, en attente des conclusions de l’enquête. Elles sont défendues par Patrick Klugman, ancien avocat conseil de SOS Racisme et de Caroline Fourest, laquelle n’a pas cautionné l’action entreprise à la cathédrale, « à cause de son amitié pour le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Manuel Valls », selon une ancienne Femen .
Le 10 septembre 2014, à l’issue du premier procès français contre Femen, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé les neuf militantes Femen accusées dans cette affaire, mais le parquet de Paris a fait appel, alors que trois surveillants de la Notre-Dame ont été condamnés à des amendes avec sursis pour la violence avec laquelle ils ont expulsé trois des militantes lors de leur action. Le haut fonctionnaire Roland Hureaux déclare que le jugement de relaxe est choquant, d’autant plus que les vigiles ont eux été condamnés, et parle de « monde à l’envers ».
Femen à la sortie du tribunal de Paris, le 13 septembre 2013. À gauche, Inna Shevchenko.
Le 20 décembre 2013, Éloïse Bouton, chef de file des Femen en France, mime « l’avortement de l’embryon de Jésus » dans l’église de la Madeleine à Paris, en déposant devant l’autel un morceau de foie de veau censé représenter un fœtus76. Les mots « 344e salope » sont inscrits sur son ventre, en référence au manifeste des 343 salopes, et le slogan « Christmas is cancelled » (« Noël est annulé ») sur son dos. Cela, pendant une répétition de l’Ensemble vocal de la Madeleine. Le groupe Femen avait justifié ainsi son action : il s’agissait pour elles de dénoncer les « campagnes anti-avortement menées par le lobby catholique à travers le monde ». Une enquête de police est ouverte, tandis que le maire de Paris Bertrand Delanoë condamne « un acte qui caricature le beau combat pour l’égalité femmes-hommes, sème la discorde dans la société parisienne et choque inutilement de nombreux croyants. »
Source: wikipedia