L’islam promeut la soumission à Dieu, sans aucun libre-arbitre. De son côté le judaïsme promeut la Crainte de Dieu et l’élitisme. En outre, pour les deux: les prêtres sont aussi des juges. Par contre, seul le Christianisme évoque: le pardon, l’amour sans conditions de son prochain, l’espérance, et la rédemption Le Christianisme n’est probablement pas compatible avec la mentalité sémite (Juifs et Arabes), pour laquelle, depuis au moins 3.000 ans, seule la victoire matérielle démontre la « justesse » de leurs combats, seul l’apparence religieuse suffit à se croire « pieu », et enfin seuls leurs coreligionnaires sont « Leur prochain ». Lorsque les Israélites, dans le lévitique, mentionnent le commandement de YHWH disant « Tu aimeras ton prochain » .. ils considèrent que seuls leurs coreligionnaires sont « leur prochain » et non les « goy ». (Donc: les autres sont exclus de ce commandement). Même chose pour les musulmans considérant que seuls les « croyants » (en leur foi ») sont aimés de Allah et non les « infidèles ».
Dans les deux cas, pour ces deux religions, Leur Dieu serait un père faisant des préférences parmi ses enfants … donc un mauvais père … et ne peut être, par conséquent, le Dieu des Chrétiens. En effet, Jésus de Nazareth, dans sa parabole du bon Samaritain, montre que tout homme est le « prochain » d’un autre, sans aucune conditions préalables. La civilisation Chrétienne a produit la déclaration des droits de l’homme et précise:, « tous les hommes sont égaux sans distinction de race, d’origine.. etc », Or, ceux-là même qui souvent se plaignent de « racisme », (en occident), sont aussi les premiers à traiter les autres de « goy » ou « d’infidèle » … et certains même considèrent comme « péché » le fait de se métisser aux autres (sauf s’ils sont masculin et riches) !
En Outre, ces religions sémitiques pratiquent toujours le sacrifice rituel, par l’égorgement sans étourdissement des animaux. Ainsi, « Halal » pour les musulmans est identique, dans le principe, au « cacher » des juifs. . Les « sacrificateurs » de l’ancien testament, ne sont pas « ceux qui sacrifient », mais « ceux qui créent du sacré » ou « ceux qui portent une offrande » … De même en Islam, le « Djihad » ou « Guerre Sainte », ne signifie pas un prétexte à des guerres de conquête, mais une guerre intérieure et sacrée, contre le mal « en soi ».
Dans le Christianisme, (qui au départ était une sorte de « judaïsme accompli », suite à la reconnaissance de Jésus-Christ comme le messie annoncé des écritures, … la crucifixion du messie devait être, le dernier sacrifice de sang (qui eut lieu durant la peshah Juive), et déterminait ainsi le début de la période « probatoire », avant son retour ultérieur pour le « jugement dernier » des hommes, chacun selon ses œuvres.
Pour les Chrétiens, le messie est déjà venu parmi les hommes, et les hommes ne peuvent plus dire « je ne savais pas », ou « je n’avais pas bien compris le sens des écritures ». Les deux autres religions, sont en perpétuelle attente d’un messie à venir, ce qui offre à leur clergé, un pouvoir énorme: celui du monopôle de l’interprétation des écritures saintes.
En outre, Jésus a dit: « rendez à César, ce qui est à César… et rendez à Dieu ce qui est à Dieu ». Il a aussi clairement dit « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Ainsi expliqua t-il que le mélange du pouvoir matériel et celui du pouvoir spirituel ne doit en aucun cas être opéré. … contrairement à « la charria » ou au « talmud » qui, eux, sont une sorte de « package » indissociable des deux.
Pour être totalement impartial, le Vatican « en tant qu’état » (seulement chez les catholiques), ne devrait pas exister, et les « évangélisations conquérantes » (du catholicisme aussi), ont été une erreur de 200 ans, qu’il faut comparer à la haine des Juifs datant de plus de 2000 ans (voir le Talmud) … sans oublier celle des Musulmans contre les Chrétiens, ni oublier leurs « razzias » (rafles ou rapts) qu’ils opérèrent en méditerranée pour alimenter leur marché aux esclaves, ou encore l’horreur de leur traite négrière, massivement mutilante envers les Africains et ayant fait au moins 15 millions de morts (pour eux aussi: leur prochain n’étaient pas « l’autre »). Toutes ces « œuvres » de l’Islam ont duré plus de 1.200 ans, de 650 à 1830, date de l’invasion de l’Algérie par la France, pour faire cesser ces razzias et les pirateries arabo-turques en méditerranée.
Concernant la symbolique: Chez les Chrétiens: l’agneau sur la croix, représente l’innocence et la pureté, et injustement sacrifié après avoir tout « donné ». En Islam, le sabre et la lune montrent la primauté du « prendre », et donc de la »conquête » et de la « ruse » (la nuit).
Chez les Juifs, on adore un texte « pour le texte », en tentant d’y déchiffrer le message caché de Dieu (quelle arrogance !), ou message réservé à une petite « élite » de ce peuple « déjà élu » ! Le Chrétien, lui, trouvera du sens aux écritures sacré, par le cœur, et l’intuition du saint-esprit.
Chez les Juifs, la « lumière » est à prendre au premier degré: le buisson ardent, ou la shekinah, alors que chez les Chrétiens, il s’agit de la lumière de la sainteté (ou esprit saint).
Le carême en Islam (Ramadan), a lieu durant le jour, mais la nuit sert de prétexte à festivités … il s’agit donc plus d’un mois de festivités déguisées, donc: un mensonge déguisé en vérité, et une apparence déguisée en vertu. Chez les Chrétien, il s’agit simplement d’un « moment de prière », discret, personnel, et sincère.
Ces différences théologiques entre le Christianisme et les autres religions du livre, sont suffisamment fortes pour ne pas être compatibles, sur un même territoire, notamment quant aux conséquences sociales et politiques qui en découlent. Tout groupe sectaire ne peut être que néfaste aux autres, car fatalement, il cherchera à dominer les autres, de gré ou de force !
Pour terminer: les similitudes de doctrine et de sectarisme entre les Juifs les Musulmans sont telles, que l’on peut se demander si la seconde n’est pas une branche de la première.
Certains prétendront que ces propos sont « orientés », ou « injustes », ou encore « sectaires » … nous leur répondons que le Christianisme a aussi le devoir de défendre sa foi !